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Faire du médecin de famille le pilote de la prise en charge

Interpellation déposé le 27.09.18 au Conseil national – non traité

On sait qu'un pilotage centralisé de la prise en charge du patient améliore les soins et réduit les coûts, et ce d'au moins 15 pour cent selon les chiffres officieux de certaines caisses maladie. On se souvient aussi que la loi sur le "managed care" qui voulait imposer des réseaux de médecins aux assurés a été largement refusée en 2012. Il existe une variante plus souple où le patient a le libre choix de tous les médecins et prestataires mais où seul son médecin "pilote" pour l'envoyer chez un spécialiste. Le médecin "pilote" veille ainsi à la cohérence du parcours médical. Il est formé et rémunéré en conséquence.

Ce modèle est brièvement évoqué dans la mesure 27 "imposer un système de gatekeeping" du rapport fédéral "Mesures visant à freiner la hausse des coûts dans l'Assurance Obligatoire des Soins".

1. Que pense le Conseil fédéral d'un tel modèle?

2. Est-il prévu d'étudier les effets de ce modèle aux Pays-Bas?

3. Serait-ce un bon moyen de revaloriser le statut du médecin de famille suisse?

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Complémentarité entre aide humanitaire et aide au développement de la Suisse

Postulat déposé le 16.06.17 au Conseil national – liquidé

Le Conseil fédéral est prié d'étudier comment optimiser la complémentarité nécessaire entre l'aide humanitaire et l'aide au développement, sachant que la première opère dans une logique d'aide d'urgence et la seconde à plus long terme.

Là où il y a besoin d'aide humanitaire d'urgence, il y a bien souvent également besoin d'aide au développement. Il est crucial d'articuler ces deux types d'aide de manière cohérente afin de garantir la durabilité des actions mises en oeuvre par l'aide humanitaire dans les situations d'urgence. En effet, les populations sortant d'une situation de détresse extrême doivent pouvoir se projeter dans des perspectives de vie que l'aide au développement peut contribuer à mettre sur pied.

Le message sur la coopération internationale 2017-2020 mentionne le renforcement des liens entre aide humanitaire et aide au développement, afin de renforcer l'optimisation des ressources financières mises à disposition et produire les résultats escomptés.

Une courte étude permettrait de préciser les modalités de mise en oeuvre.

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Dossier électronique du patient. Meilleure santé à moindre coût

Postulat déposé le 16.03.18 au Conseil national – non traité

Le Conseil fédéral est chargé d'étudier, avec les cantons, le ratio coût/bénéfice du dossier électronique du patient (DEP) et, si les chiffres en confirment le bien-fondé, d'établir les moyens nécessaires pour sa généralisation rapide.

Les bénéfices attendus du DEP, en termes de qualité du traitement administré et de réduction des coûts, devraient à moyen terme largement dépasser le coût initial de sa mise en oeuvre. Cependant, l'efficacité du DEP dépend aujourd'hui de la résistance de son maillon le plus faible: une partie des médecins indépendants, pharmaciens, laboratoires n'adopteront le DEP que très tard, vu que c'est à eux de le financer. Or, seule une mise en oeuvre universelle du DEP permettra d'en tirer tous les bénéfices.

Parallèlement, il s'agirait aussi d'étudier comment remédier à la pénurie de spécialistes en big data médical.

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Rapport sur la Corée du nord

Claude Béglé a séjourné une dizaine de jours en Corée du Nord durant le mois de juillet. Il est venu dans ce pays très fermé avec un triple objectif:

1. Essayer de comprendre sans a priori et de ses propres yeux ce qui s’y passe;

2. Écouter ce qui se dit du processus de paix, de dénucléarisation et de réunification de la Corée. 
Anticiper ce qui pourrait se passer au plan économique en cas d’ouverture graduelle du pays;

3. Ceci est la visite privée d’un parlementaire fédéral, sans mandat officiel de la part d’une quelconque instance politique de Suisse. Ces commentaires n’engagent évidemment que lui;

Au terme de cette visite, il a publié un rapport détaillé, accessible à tous.

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Smart data. Faire de la Suisse la championne d’une digitalisation durable et à forte valeur ajoutée

Motion déposée le 15.06.18 au Conseil national – non traité

Il est demandé au Conseil fédéral d'inscrire le Smart data dans les priorités de la stratégie Suisse numérique actualisée d'ici fin 2018.

Le volume des données numériques explose. Leur gestion nécessite de nouvelles infrastructures voraces en électricité. Le "Smart data" répond à ces défis en proposant une récolte sur mesure des données qui présente beaucoup d'avantages:

1. Préservation de l'environnement. Alors que le "Big data" engrange un maximum de données et les analyse ensuite, le "Smart data" opère un tri à la source et ne récolte que les données utiles. D'où une réduction des flux et des stocks de données.

2. Création de valeur ajoutée. Le tri précoce des données oblige à une analyse de celles-ci très en amont, ce qui permet d'obtenir plus vite des informations plus pertinentes.

3. Amélioration de la protection des données personnelles grâce à une anonymisation à la source.

Mais surtout, la Suisse a tous les atouts pour devenir un champion du "Smart data": bonnes conditions cadres, infrastructures de qualité, positionnement au carrefour des connexions européennes. Elle peut également capitaliser sur son savoir-faire issu de l'horlogerie et des instruments de précision et sur sa maîtrise de la basse consommation pour installer des équipements miniaturisés et peu énergivores sur les objets connectés.

Face au "Big data", le Conseil fédéral doit promouvoir l'alternative "Smart" qui, en plus d'être respectueuse de l'environnement et de la sphère privée, offre de nouvelles perspectives pour notre industrie. Selon la tradition suisse du "small is beautiful".

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Comment mieux soutenir l’engagement de la Suisse en faveur de la paix?

Interpellation déposée le 15.06.18 au Conseil national – non traité

La promotion de la paix n'est ni de gauche, ni de droite. Aucune idéologie ne peut se l'approprier.

Elle permet de maintenir la stabilité dans certaines régions troublées et d'éviter toute la détresse et toutes les horreurs qui peuvent survenir lorsqu'un territoire bascule dans le chaos.

Ses moyens relèvent à la fois de la prévention, de l'atténuation des conflits et de la gestion des sorties de crises. Ils impliquent autant des mesures contraignantes (troupes envoyées sur le terrain, justice transitionnelle) qu'inclusives (abandon de la violence, travail sur la mémoire collective, pardon mutuel, renforcement de la société civile).

Or, il se trouve que notre pays est devenu un expert en la matière en raison de sa neutralité, de sa petite taille (il n'est une menace pour personne), de sa tradition humanitaire, de son expérience diplomatique et de la compétence de ses experts dans ce domaine développée depuis plus de cinquante ans.

Un bon exemple de cela est GAAMAC (Glolbal Action Against Mass Atrocities Crimes). Cette organisation presque inconnue du grand public fait un travail remarquable. Elle travaille:

a. sur la prévention des conflits en mobilisant en même temps des représentants officiels et de la société civile. C'est ainsi qu'un groupe de pays africains a préparé un manuel de prévention à l'adresse des autorités concernées;

b. à la mise en place d'une justice transitionnelle (avec la Cour pénale internationale, ainsi qu'au niveau de certains pays);

c. sur le passé et la mémoire collective, préambule nécessaire aux efforts de réconciliation et de reconstruction;

d. à l'élaboration de solutions de sorties de crises qui soient durables et acceptables par l'ensemble des parties.

Tout cela est le travail d'une petite équipe qui oeuvre au sein de la Direction de la sécurité humaine (DFAE), tout en s'appuyant sur un vaste réseau international, ceci de façon discrète, mais très efficace. C'est devenu un des fers de lance de la crédibilité de notre pays dans le concert des nations.

Comment la Confédération et notre Parlement peuvent-ils soutenir ce fleuron de notre diplomatie afin qu'il bénéficie des moyens appropriés pour mener à bien sa mission?

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Quid des djihadistes du Moyen-Orient? Encourager la création d’un tribunal international et de prisons sur place

Interpellation déposée le 22.03.19 au Conseil national – non traité

Le Conseil fédéral serait-il disposé à étudier avec l'ONU, et en particulier des pays partageant nos valeurs, comment établir un Tribunal pénal international et une structure permettant que les djihadistes puissent être jugés et incarcérés sur place? Une telle approche pourrait s'appliquer par extension à des cas de guerre civile où la juridiction pertinente est incertaine.

La création d'un tribunal international semble nécessaire. C'est en étant sur place que la justice pourra le mieux faire son travail: recueillir des témoignages et des preuves, mener des interrogatoires.

Comment garantir des procès équitables en appliquant le droit international? Une procédure centralisée permettrait d'assurer une égalité de traitement entre ressortissants de pays divers. A l'inverse, des procédures juridiques incertaines et éparpillées à travers le monde risquent d'engendrer une certaine confusion.

La question qui se pose est celle du droit applicable. Il s'agira de définir collectivement et rapidement certains principes de base qui viendraient le cas échéant compléter le droit en vigueur dans les pays où se sont produits les faits incriminés.

Une fois prononcées, les peines seraient purgées sur place dans des pénitenciers locaux, mais avec la présence d'observateurs internationaux. Ces structures carcellaires seraient organisées et financées par les pays de provenance des djihadistes.

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Comment stimuler l’esprit pionnier suisse?

Interpellation déposée le 23.03.19 au Conseil national – non traité

De bonnes conditions-cadres pour la recherche ne suffiront bientôt plus pour être leader mondial en termes d'innovation, de dépôts de brevets et de "blockchain", comme l'est la Suisse. Les nouveaux géants du numérique naissent ailleurs. En 18 mois, la plateforme "blockchain" chinoise Binance est passée de zéro à un milliard de bénéfice. Et l'entreprise développe au pas de course tout un écosystème: Binance Labs, Binance Info, Binance Chain, Binance Uganda etc.

La "blockchain" est une "frontier-tech" qui permet d'explorer au-delà des limites connues de la technologie. La maîtrise technologique ne suffit pas pour être bon dans un tel secteur: il faut développer en Suisse un esprit pionnier tel qu'on le trouve dans la Silicon Valley.

Qu'en pense le Conseil fédéral ?

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Permettre à la Suisse de devenir l’épicentre de la gouvernance internationale du numérique

Postulat déposé le 28.09.17 au Conseil national – adopté

Le Conseil fédéral est prié d'étudier comment la Suisse pourrait devenir l'épicentre mondial de la gouvernance internationale du cyberespace. Il s'agira de favoriser l'avènement d'une Convention de Genève du digital qui contiendra les principes garantissant une utilisation pacifique du cyberespace; de prévoir la création d'un organisme neutre, type CICR, pour l'application de ces principes; de promouvoir activement Genève pour accueillir cet organisme.

C'est une démarche qui correspond totalement à la nature de l'engagement suisse au niveau international. La Suisse doit pouvoir se positionner rapidement et clairement sur ce dossier.

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Financer l’humanitaire par le biais du secteur privé

Postulat déposé le 17.03.17 au Conseil national – liquidé

Le Conseil fédéral est prié d'étudier comment des organisations humanitaires telles que le CICR pourraient être davantage financées par le secteur privé. Il ne s'agit ici ni des contributions des grands donateurs (Etats, entreprises, fondations, particuliers), ni de celles consenties à titre philanthropique par certaines entreprises. Par contre, il s'agit de recourir à ces dernières pour leur "core business". Il n'est pas question de remplacer les flux de dons existants, mais d'y adjoindre une source nouvelle de financement. De nombreuses institutions y ont déjà recours (Nations Unies, Banque mondiale).

Il faudrait commencer à identifier un portefeuille de projets "bancables" (par ex. mise en place d'une infrastructure d'accueil des réfugiés à reconvertir en projets immobiliers). Le CICR a déjà des idées concrètes à ce propos.

Des institutions bancaires émettraient ensuite des emprunts ou parts de fonds d'investissement de type "impact investment" qui seraient proposés à leurs clients habituels, aux conditions usuelles du marché.

Ces produits financiers comporteraient toutefois un risque élevé (politique, sécuritaire). Afin que ces produits financiers soient compétitifs, il serait bon que la Confédération prenne à sa charge la couverture de certains risques, comme elle le fait déjà dans le cadre du SERV pour garantir les risques à l'exportation de nos entreprises.

L'étude porterait notamment sur l'identification des projets considérés comme "bancables", sur la nature précise des risques à assurer, sur le modèle économique et sur les implications indirectes qu'une telle initiative pourrait avoir en termes de neutralité par exemple.

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Ne pas attendre une épidémie grave: Créer un fond pour stimuler la recherche et le développement de nouveaux agents anti-microbiens

Postulat déposé le 21.06.19 au Conseil national – non encore traité au conseil

Le Conseil fédéral est chargé d'envisager la création d'un fonds spécial pour stimuler la recherche et le développement de nouveaux agents antimicrobiens en Suisse et chercher la collaboration internationale.

Exposé des motifs:

D'un côté, les antibiotiques sont souvent prescrits de manière large ce qui stimule la résistance des bactéries les plus coriaces: cela pourrait conduire à une épidémie majeure.

D'un autre côté, la recherche s'assèche: dans l'après-guerre, une cinquantaine de nouvelles classes d'antibiotiques ont été créées, seulement 3 depuis 25 ans. Ce secteur n'est plus rentable pour les entreprises pharmaceutiques.

Les pouvoirs publics doivent prendre le relais afin de protéger la population. II s'agit de créer un fond de recherche dédié, d'envergure nationale ou, mieux, d'envergure internationale, puisque ce problème concerne tout le monde. Une vingtaine de milliards permettrait de développer 5 à 10 nouvelles classes d'antibiotiques.

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La 5G ne doit pas menacer la neutralité du net

Postulat déposé le 21.06.19 au Conseil national

Il est demandé au Conseil fédéral d'étudier la compatibilité de la 5G avec la neutralité du net. La Technologie 5G se différencie de la 4G, notamment par le "network slicing": cette possibilité de découper les réseaux en tranches permettra aux opérateurs de télécommunications d'adapter l'accès au réseau en fonction des utilisateurs. Mais cette segmentant de l'offre enfreint le principe d'un accès identique pour tous à tout le réseau.

L'Union européenne est en train d'étudier la question: faut-il adapter la loi sur la neutralité du net à la 5G ou adapter la 5G à la neutralité du net ? En effet, ce futur standard de communication n'est pas encore finalisé, et les nouveaux modèles d'affaires liés à la 5G sont encore flous.
La Suisse doit y réfléchir.

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Elections fédérales 2019 – mes engagements

 

1.         Pour une politique familiale et un revenu net disponible permettant de vivre dignement

a.          Une et plurielle, la famille moderne doit être soutenue

b.          La force du revenu net disponible, reconnaissance de l’effort

c.          Une solidarité intergénérationnelle

d.          Meilleure conciliation entre vie professionnelle et familiale

 

2.         Pour une santé et une sécurité sociale assurées

e.          Une maîtrise des coûts de la santé sans réduire la qualité des soins

f.           Une sécurité sociale équitable

g.          Un système pondéré luttant contre les abus

 

3.         Pour une politique climatique et une économie durable

h.          Des réformes écoresponsables à tous niveaux : Etat, entreprises, citoyens

i.            Une économie plus « verte » qui profite aux entreprises suisses

j.            Nos chercheurs et nos entreprises à l’écoute « multilatérale » de la planète

k.          L’impulsion durable à travers la prise de conscience populaire

 

4.         Pour une société innovante

l.            Mise en valeur de l’audace et de l’esprit pionnier

m.        Reconnaissance de l’effort de ceux qui prennent leur vie en main

n.          La formation, gage de meilleurs revenus

o.          Le pari de la numérisation

p.          Des soutiens novateurs : à l’agriculture et aux services publics

 

5.         Pour une Suisse ouverte, connectée avec l’Europe et le monde

q.          Une Suisse tirant le meilleur parti de sa situation en Europe

r.           Une Suisse sûre et accueillante

s.          Une Suisse impartiale, conciliatrice et multilatérale

 

Et maintenant, plus en détail:
 

1.          Pour une politique familiale et un revenu net disponible permettant de vivre dignement

a.          Une et plurielle, la famille moderne doit être soutenue

Ce n’est pas tant la forme de la famille qui compte – autant les accepter toutes, dans une conception moderne et sans discrimination. Ce qui compte, c’est de développer une politique familiale plus ambitieuse et mieux coordonnée. Il s’agit de permettre à chaque couple d’aller jusqu’au bout de son projet familial et qu’il ne doive pas renoncer à avoir des enfants en raison de pressions financières ou professionnelles excessives. La décision de fonder une famille ne devrait pas non plus engendrer une pénalisation fiscale, comme c’est encore le cas. Il s’agira donc de:

Renforcer le pouvoir d’achat des jeunes familles, par des mesures ciblées : défiscalisation des allocations familiales, soutien à la santé, primes d’assurance gratuites pour les enfants, aides aux études.

·       Introduire la gratuité des primes d’assurance-maladie pour les enfants.

·       Aider les familles en difficulté, notamment monoparentales.

·       Combattre la pédocriminalité & le cyber-harcèlement des enfants (grooming).
 

b.         La force du revenu net disponible, reconnaissance de l’effort

 Dans une société où l’activité et l’effort personnel doivent l’emporter sur l’assistanat et le mérite sur les fraudes abusives, il apparaît incohérent que le revenu médian n’en revienne pas suffisant pour une existence digne. Les classes moyennes doivent pouvoir bénéficier de politiques structurelles intelligentes. Il s’agit donc de:

·       Revoir à la baisse la fiscalité des personnes physiques pour alléger la charge de ceux qui créent de la valeur de par leurs efforts.

·       Favoriser l’accès à la propriété du logement et supprimer l’impôt sur la valeur locative.

·       Soutenir la classe moyenne active au travers de mesures récompensant l’activité plutôt que l’assistanat.

·       Favoriser en particulier les jeunes couples avec enfants, ainsi que ceux qui sont juste au-dessus du seuil de s’assumer eux-mêmes.
 

c.          Une solidarité intergénérationnelle

Dans une société où l’activité doit l’emporter sur l’assistanat excessif et le mérite sur les fraudes abusives, il apparaît incohérent que le revenu net disponible ne suffise trop souvent pas pour mener une existence digne ; les classes moyennes doivent pouvoir bénéficier de politiques structurelles intelligentes. Il convient donc de:

·       Consolider les liens entre générations et combattre l’isolement social.

·       Étendre les solutions urbanistiques telles que quartiers et immeubles mixtes.

·       Soutenir la possibilité pour les seniors de rester actifs.

·       Valoriser le travail des proches aidants et tiers aidants.
 

d.         Meilleure conciliation entre vie professionnelle et familiale

Le récent rassemblement des femmes l’a bien démontré: si l’on veut parvenir à une meilleure égalité entre hommes et femmes face à l’emploi, il va falloir introduire plus de souplesse dans le système:

·       Flexibiliser les conditions de travail à tout niveau hiérarchique, pour pères et mères (temps partiel à 80%, télétravail, horaires flexibles).

·       Faciliter la réinsertion de parents au foyer dans la vie professionnelle (validation des acquis de l’expérience (VAE), formation en économie familiale et maternité, etc.).

·       Favoriser un congé parental plus long, étendu aux pères car cela renforce l’activité professionnelle des mères.

·       Assurer la mise à disposition de crèches et gardes de jour de qualité, en nombre suffisant et à un coût abordable.
 

2.          Pour une santé et une sécurité sociale assurées

e.          Une maîtrise des coûts de la santé sans réduire la qualité des soins

Ce sujet est brûlant, car la hausse des primes d’assurance-maladie croît en moyenne quatre fois plus vite que le coût de la vie. Ceci est la résultante d’un système complexe et interactif entre amélioration constante de la qualité des soins et de l’espérance de vie, coût des médicaments, du fonctionnement des hôpitaux et cliniques, des médecins et du personnel médical, ainsi que de notre système d’assurances maladie de base et complémentaire. Notre système de santé est un des meilleurs du monde, mais il est trop cher. Le PDC a préparé une initiative à ce sujet. Que faire?

·       Comprendre comment optimiser le fonctionnement du système de santé (25% plus cher qu’en Suède ou Autriche), pour mieux maîtriser les coûts de la santé sans          toucher à la qualité des soins (initiative PDC).

·       Créer un organisme fédéral qui enregistrerait toutes les factures médicales pour établir une base de données permettant une analyse exhaustive des coûts.

·       Combattre la surconsommation médicale (examens redondants ou superflus, détection des incompatibilités médicamenteuses, « smart medicine »).

·       Revaloriser le rôle du médecin de famille pour un pilotage centralisé du parcours médical du patient.2

·       Renforcer l’ambulatoire et autres solutions (hôtel des patients) par rapport à l’hospitalier.2

·       Mieux planifier les besoins en matière hospitalière et inciter les hôpitaux à se répartir la tâche en se spécialisant.

·       Abaisser le prix des médicaments et encourager les médicaments génériques.

·       Faire baisser les primes d’assurance, en faisant pression sur les frais d’administration et les réserves des caisses d’assurance maladie.

·       Renforcer une bonne hygiène de vie dès l’école : prévention, activité physique, vigilance alimentaire.

·       Promouvoir la prévention.
 

f.         Une sécurité sociale équitable

Notre système de prévoyance à trois piliers est bien pensé, mais complexe. Il nécessite d’être mis à jour et surtout son financement assuré. Or, divers blocages politiques ont entravé cette évolution jusqu’il y a peu. Par ailleurs, l’âge de la retraite, bien qu’inadapté à l’allongement de l’espérance de vie moyenne, ne tient pas assez compte des conditions de travail variables entre ouvriers, employés, entrepreneurs et dirigeants d’entreprise. Ces conditions ont probablement aussi un lien  avec le taux d’absentéisme et le coût de la santé. Ainsi une flexibilisation de l’âge de la retraite, ainsi que l’ajustement gradué du taux d’activité, notamment pour les personnes plus fragiles, permettrait de mieux répondre aux besoins de la population. Ci-dessous quelques points de ce dossier compliqué:

·       Assurer le financement pérenne de l’AVS (priorité élevée)

·       Puis lancer des réformes structurelles compte tenu d’une meilleure espérance de vie. 

·       Revaloriser les rentes AVS.

·       Flexibiliser l’âge de la retraite, permettre une baisse progressive du taux d’activité.

·       Garantir le niveau des retraites du 1er et du 2ème pilier même en cas de mauvaise performance boursière.

·       Permettre aux personnes travaillant à temps partiel de se constituer plus facilement un 2ème pilier (en abaissant le montant de coordination).

·       Annuler les disparités entre classes d’âges pour les cotisations au 2ème pilier.
 

g.          Un système pondéré luttant contre les abus

Le système des assurances sociales est un des meilleurs moyens pour éviter une trop lourde fracture sociale et assurer la cohésion du pays. Mais il risque de se transformer en usine à gaz et surtout de faire l’objet d’abus. D’où la nécessité d’une grande vigilance. D’où le besoin de:

·       Revisiter l’AI et les prestations complémentaires en fonction des besoins.

·       Réprimer sévèrement les fraudes et lutter contre les abus.
 

3.    Pour une politique climatique et une économie durable

h.         Des réformes écoresponsables à tous niveaux : Etat, entreprises, citoyens

Combler l’abandon des énergies fossiles par le renouvelable fait partie des plus grands défis de notre génération ; au niveau international – dans lequel la Suisse doit s’inscrire – il est nécessaire d’accompagner le geste citoyen et celui des entreprises vers un changement complet de paradigme.

Je me suis beaucoup engagé dans ce domaine (rédaction de la stratégie Cleantech du Canton de Genève, projet Swiss NeWater, membre du Beirat Cleantech de la Confédération, coopération avec la Clinton Global Initiative et avec la fondation d’Arnold Schwarzenegger. 

Certains en doutent encore, mais je suis convaincu qu’il y a urgence de s’engager pour le climat et de respecter les Accords de Paris. Il faut entre autres:

·       Œuvrer pour accélérer la mise en application du programme de la Stratégie Energétique 2050 de manière cohérente pour la Suisse : combler l’abandon de l’énergie nucléaire par des incitations efficaces à investir dans les énergies renouvelables indigènes, garantir l’approvisionnement en électricité, rentabiliser l’investissement dans l’énergie hydroélectrique, solaire ou éolienne.

·       Développer des infrastructures adéquates : transports publics performants, distribution d’électricité, transformation des déchets, traitement de l’eau…

·       Récompenser le comportement écoresponsable. Accompagner le geste citoyen et celui des entreprises : smart grid, isolement des bâtiments, formes non-polluantes  de mobilité, tri et traitement des déchets (« Grüne Punkt »), chasse au gaspillage, etc.

·       Introduire des politiques transversales favorables à l’environnement par le développement de technologies propres, utilisant nos ressources de manière efficace et durable, garantissant un niveau d’emploi élevé en Suisse et par conséquent, renforçant notre place économique.

·       Combiner de façon harmonieuse le développement des réseaux ferroviaires et routiers.

·       Poursuivre l’effort de la LAT, en songeant à ses effets à long terme. Trouver de meilleures compensations pour les communes et les particuliers impactés.2
 

i.         Une économie plus « verte » qui profite aux entreprises suisses

·       Etendre les incitations à faire des économies de CO2 à toutes les entreprises, sur base volontaire : système des « conventions d’objectifs ».2

·       Poursuivre vers une extension de l’économie circulaire (retravailler les déchets pour les transformer en matières premières).

·       Soutenir le transfert de technologies innovantes traitant d’environnement et faire de la Suisse un pôle d’excellence en la matière (Cleantech Valley).

·       Diminuer progressivement l’ensemble de la consommation des matières premières non-renouvelables et limiter la fabrication de produits dont la durée de vie est volontairement courte.
 

j.          Nos chercheurs et nos entreprises à l’écoute « multilatérale » de la planète

·       Mettre en œuvre et respecter les engagements pris lors de la signature de l’Accord de Paris, notamment en matière de réduction de gaz à effets de serre par des mesures concrètes telle que l’instauration d’une taxe sur les billets d’avion

·       Appuyer davantage nos EPF, Universités et HES à s’engager dans la recherche de solutions durables permettant d’offrir une réponse scientifique aux défis environnementaux d’aujourd’hui (Cleantech).

·       S’appuyer sur les avancées de la technologie pour développer une vraie diplomatie scientifique, recherche de solution globale par la technologie.2

·       Agir de concert avec la communauté internationale (crédits-carbone par exemple).

·       Rationalisé les zones industrielles et commerciales pour une moindre utilisation des surfaces agricoles (densification), une meilleure insertion dans l’organisation régionales (rationalisation des transports), une autonomie énergétique.2

 

k.         L’impulsion durable à travers la prise de conscience populaire

·       Promouvoir une journée du climat pour une prise de conscience populaire des de l’impact de nos gestes quotidiens.3

·       Changer les évidences pour protéger l’environnement efficacement ; mettre en place des campagnes de communication ciblées.
 

4.   Société innovante

l.          Mise en valeur de l’audace et de l’esprit pionnier

Dans un monde où tout va de plus en plus vite, il faut savoir faire confiance aux audacieux, ceux qui innovent, à ces esprits pionniers qui consacrent une large partie de leur existence à la recherche de meilleures technologies. Il faudrait favoriser ce système 4.0 où le startups et les entreprises ne sont pas étouffées par de trop fétides contraintes. Faire confiance aux grands audacieux, ceux qui innovent, à ces esprits pionniers qui consacrent une large partie de leur existence à la recherche de meilleures technologies.

·       Développer un esprit pionnier qui encourage les idées audacieuses, l’acceptation de l’échec comme source d’apprentissage, un financement moins frileux.

·       Favoriser l’axe : recherche fondamentale et appliquée, transfert de technologie, lancement de nouveaux produits. En faire des porte-drapeaux.

·       Créer des conditions favorables au développement des start-ups : défiscalisation des années de recherche, allégement administratif, accès facilité à des sources de financement adéquates.

·       Favoriser la croissance des start-ups et leur accès aux marchés internationaux.2

 

m.         Reconnaissance de l’effort de ceux qui prennent leur vie en mai

·       Assurer une économie forte et une société à la pointe de l’innovation sociale.

·       Mettre à disposition des Petites et Moyennes Entreprises (PME) les outils et le financement nécessaires pour s’adapter à un monde qui change. Les soutenir de façon ciblée.

·       Appuyer davantage les jeunes qui se lancent par des bourses et du coaching.

·       Inciter les entreprises à valoriser leurs travailleurs seniors et à transmettre leur savoir.

·       Considérer les programmes de réinsertion et de réintégration comme des investissements.
 

n.          La formation, gage de meilleurs revenus

 La reconnaissance envers les classes moyennes passe aussi par des mesures au profit des jeunes étudiants et des jeunes entrepreneurs qui se lancent différemment dans la vie active. Assurer leur insertion dans le monde du travail est une nécessité. D’autant plus, que de l’autre versant, il faille s’assurer que leurs parents ne se retrouvent pas piégés par un système qui viserait à rajeunir sans cesse le personnel. La formation de cet ensemble d’individus, de tous âges, doit être continue et incessamment utile à leur propre reconversion.

·       Investir dans la formation et garantir à nos enfants des fondements solides pour leur avenir et celui du pays. Leur permettre ainsi d’être compétitifs sur un marché globalisé.

·       Maintenir un système d’éducation de qualité permettant à chacun de saisir sa chance.

·       Préserver le rôle fondamental de socialisation de l’école, dont la pratique des langues, la sensibilisation culturelle, l’intégration citoyenne.

·       Faire en sorte que chaque jeune soit orienté au mieux selon ses capacités, ses aspirations et les besoins de l’économie.

·       Renforcer le soutien aux Hautes Ecoles pour qu’elles restent compétitives sur le plan international.

·       Accompagner la capacité d’adaptation des travailleurs tout au long de leur vie en renforçant la formation continue2 et la validation des acquis.

·       Créer un 4ème pilier, c’est-à-dire un compte formation individuel, alimenté par les dépenses actuelles en formation continue, avec lequel chacun pourrait se recycler tout au long de sa vie, y compris ceux dépourvus de capacité d’épargne.

 

o.         Le pari de la numérisation

·       Intégrer l’éducation digitale dans les cursus scolaires obligatoires (dès le cycle primaire) et des cours de mise à niveau pour les moins jeunes.

·       Développer des pôles de compétences en matière numérique : blockchain, intelligence artificielle, drones et cybersécurité notamment.2

·       Soutenir la robotisation, l’internet des objets, l’industrie 4.0, afin de maintenir un haut niveau de performance économique tout en renforçant la formation continue. 

·       Mettre en place une réflexion nationale sur les évolutions entre humains et numérique, anticiper les effets négatifs de la digitalisation et concevoir par anticipation des lois protégeant les travailleurs et la sphère privée (éviter un système intrusif).

·       Créer des centres de données garantissant le secret numérique : la Suisse banque numérique.2

·       Créer en Suisse un centre mondial de régulation d’internet et d’éthique numérique à Genève ; permettre que la Suisse contribue à façonner les standards internationaux.2

 

p.          Des soutiens novateurs : à l’agriculture et aux services publics

·       Appuyer une agriculture bio de haute qualité qui minimise les apports chimiques.

·       Valoriser la production agricole suisse par un marketing professionnel.

·       Soutenir les administrations publiques et privées dans leur transition vers le numérique.

·       Exploiter les nouvelles technologies propices à l’allègement administratif.

·       Accorder des moyens financiers participatifs pour élargir les moyens de transport publics innovants et non polluants.

·       Poursuivre l’installation d’un réseau de télécom en fibres optiques, tout en veillant à la protection des populations sensibles aux ondes (5G).

·       Imaginer une société où l’agriculture côtoierait les start-ups dans un équilibre harmonieux et où des formes innovantes de redistribution permettraient de réduire certaines inégalités.

 

5.    Pour une Suisse ouverte, connectée avec l’Europe et le monde

q.           Une Suisse tirant le meilleur parti de sa situation en Europe

Aussi bien dans le domaine des échanges commerciaux que celui de la formation, de la recherche, de l’innovation et tant d’autres, il est nécessaire de maintenir des relations de bons voisinage avec les pays qui nous entourent. Il en va de notre avenir et de notre prospérité. Le maintien de la voie bilatérale avec l’Union Européenne nous est essentielle, les acquis des accords de Dublin et Schengen sont précieux. Ce serait jouer avec le feu que de risquer la pérennité de ces accords. Je suis favorable à:

·       Soutenir l’Accord Institutionnel (et la voie bilatérale), à condition de s’entendre sur : a) mesures d’accompagnement/protection des salaires ; b) aides d’Etat/fédéralisme ; c) accord sur le droit des citoyens. Ceci pour préserver un bon équilibre entre ouverture et souveraineté.

·       Assurer les acquis de l’accord Schengen/Dublin (échange d’informations policières, gestion des demandes d’asile).

·       Accepter de payer le milliard de cohésion (pays d’Europe moins développés), mais essayer de renégocier et re-obtenir l’équivalence boursière et maintenir le programme de recherche 2021-2027 (Horizon Europe).

 

r.         Une Suisse sûre et accueillante

Dans un monde de plus en plus interconnecté, il n’est pas possible de nous isoler des grandes puissances de notre continent et du monde. La multilatéralité de la place suisse doit être maintenue. Il nous faut:

·       Assurer notre capacité de défense et notre crédibilité militaire en investissant dans un nouvel avion de combat et les équipements qui vont avec.

·       Renforcer notre cybersécurité, ainsi que la fiabilité et la sécurité des réseaux de télécommunication, afin que nos infrastructures critiques soient protégées.2

·       Se doter des moyens nécessaires pour mieux se prémunir contre le terrorisme, la radicalisation, l’espionnage, les trafiquants de drogues et les réseaux du crime organisé. Renforcer la coopération internationale, les effectifs des services de renseignement et, selon les besoins, ceux des corps de police.2

·       Poursuivre une politique migratoire qui tienne compte des intérêts économiques de notre pays et de ses valeurs ; renforcer la coopération internationale en matière de migration.

·       Introduire un système des permis de travail pour des chercheurs et experts technologiques.2

 

s.          Une Suisse impartiale, conciliatrice et multilatérale

Malgré sa petite taille, la Suisse peut jouer un rôle très important en tant qu’intermédiaire neutre et impartial pour aider à résoudre certaines situations internationales délicates. Notamment elle devrait:

·       Poursuivre sur la voie d’une Suisse ouverte au monde : pluralisme, libre échange, respect de l’Etat de droit.

·       Maintenir un taux minimal de 0.5% de l’aide publique au développement, ceci en lien avec le développement économique, la politique climatique et migratoire.

·       Participer à la réforme du système des Nations-Unies, pour le rendre plus efficace. Soutenir l’approche intégrée des ODD (objectifs de développement durable).

·       Continuer d’appuyer la Banque mondiale et les banques régionales pour la mise en place de solutions globales.

·       Protéger la réputation de neutralité, d’honnêteté et d’impartialité de notre pays. Et sur cette base, déployer son rôle de bons offices prodigués par la Suisse à travers le monde : notamment de médiateur entre belligérants.2

·       Renforcer l’engagement humanitaire de la Suisse et du CICR, en recourant davantage à la participation du secteur privé afin d’accélérer la relance des infrastructures vitales (eau, électricité) et la reconstruction des pays ravagés par la guerre.

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Faut-il alléger fiscalement les familles ?

Débat à latele.ch – 11/02/15 Quelles conséquences pour les finances fédérales? Sachant que la Confédération est retombée dans les chiffres rouges et que des coupes de 1,3 milliard sont à l’ordre du jour. Claude Béglé, co-président du PDC Vaud et Pierre-Antoine Hildbrand, conseiller communal, PLR, débattent de ces questions. Les Suisses auront le dernier mot le 8 mars prochain. >> voir la vidéo du débat

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Energie, environnement et innovation

Chers amis, Notre monde connait des mutations de plus en plus rapides. Il y a celles dont nous sommes conscients parce qu’elles engendrent des coûts (prix de l’essence) ou des désagréments (augmentation du trafic routier et ferroviaire). Il y a aussi celles dont on se rend compte car elles modifient notre style de vie au quotidien (internet). Il y en a cependant d’autres dont on se rend moins compte, mais qui risquent de bouleverser les équilibres actuels de façon encore plus fondamentale. Parmi les principaux changements de paradigme du monde dans lequel nous sommes, quatre d’entre eux vont jouer un rôle majeur: a) l’évolution démographique, b) la montée en puissance des pays émergents et par conséquent c) la raréfaction des ressources disponibles (notamment énergétiques), ceci étant par chance compensé par l’événement de nouvelles technologies.

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Le PDC vaudois désigne Claude Béglé pour l’élection 2015 aux Etats

rts.ch/info 11.06.2014
Après plusieurs mois de tensions, le PDC vaudois a désigné mardi soir son vice-président Claude Béglé, au détriment du conseiller national Jacques Neirynck, pour l’élection 2015 au Conseil des Etats.
La direction du PDC Vaud a annoncé mercredi la candidature de l’ancien président de La Poste Claude Béglé à l’élection au Conseil des Etats en 2015. La section a ainsi mis fin aux espoirs de l’actuel conseiller national Jacques Neirynck, qui a fait durer le suspense ces derniers mois sur son retrait de la Chambre basse et sa possible candidature à la Chambre haute en 2015. La décision a été prise mardi soir par l’assemblée générale du parti, à l’unanimité moins une voix. Pour maximiser ses chances de garder son seul et unique siège à Berne, la section vaudoise a choisi de lancer Claude Béglé comme tête de liste au National et comme candidat unique aux Etats.

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Claude Béglé tête de liste pour le National et les Etats

Par Isabelle Biolley. 11.06.2014 :12h22 L’assemblée générale du parti démocrate-chrétien a choisi mardi soir sa locomotive pour les élections fédérales de 2015. L’ancien directeur de La Poste a été désigné à l’unanimité, en l’absence de Jacques Neirynck, excusé. Le PDC Vaud, réuni mardi soir en assemblée générale à Lausanne, a désigné à l’unanimité et une abstention, sa stratégie pour les élections fédérales 2015. L’ancien directeur de la Poste, Claude Béglé (65 ans) sera sa tête de liste du parti à la fois pour le Conseil national et le Conseil des Etats. Le conseiller national Jacques Neirynck, excusé, n’a pas assisté à cette assemblée. >> voir l’article complet

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Les promesses à répétition de Jacques Neirynck déchirent le PDC vaudois

Démissionnera ou pas? Les atermoiements du conseiller national crispent son parti. Article apparu dans 24 heures, le 08.06.2014 «Je vais démissionner.» Croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en enfer. La phrase figurait en titre d’un article du Matin, hier. Sauf que Jacques Neirynck, 82 ans, conseiller national PDC, l’a déjà répétée une bonne dizaine de fois à son parti depuis deux ans, reportant sans cesse la date de son départ. Mais cette fois, c’est pour de bon, assure-t-il. Il nous l’a appris hier soir: «J’enverrai une lettre polie au président du Conseil national le dernier jour de la présente session, remettant ma démission pour le 5 septembre prochain.» A la direction du PDC Vaud, on hésite à y croire. En conflit ouvert avec la présidence du PDC Suisse, en désaccord permanent avec celui qui doit lui succéder à Berne (l’ancien président de La Poste, Claude Béglé), le professeur honoraire à l’EPFL aurait fini par rendre les armes. Son entêtement a mené la section vaudoise du PDC au bord de l’implosion. Car la promesse désormais publique de Jacques Neirynck arrive à minuit moins une. En effet, le comité de présidence de son parti s’apprêtait mardi prochain à lui signifier la fin de sa carrière au PDC. Le 10 juin, une assemblée générale du PDC Vaud a été convoquée. Elle doit entériner la stratégie de la section en vue des élections fédérales de 2015. Depuis plus d’un an, le scénario âprement négocié était le suivant: Jacques Neirynck cède sa place de conseiller national au premier des viennent-ensuite, Claude Béglé, par ailleurs coprésident du PDC vaudois. Neirynck doit être dans la foulée présenté comme candidat du PDC pour un siège au Conseil des Etats. Une manière élégante de lancer l’auguste professeur et écrivain dans un dernier baroud d’honneur… >>voir l’article complet

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Servir est toujours utile …

Servir est toujours utile et nécessaire Article apparu dans 24 Heures 9.09.2013 >> PDF de l’article 24 Heures 9.09.2013 L’invité Claude Béglé Coprésident du PDC Vaud Le sens du service est à la base de notre système démocratique. Cela fait des siècles que cette relation existe entre le citoyen et son pays. Elle fait partie de nos moeurs, de notre culture collective. On donne au pays, et on en reçoit beaucoup. Cet équilibre assez naturel entre ce que chacun de nous contribue à construire, à maintenir, à protéger et tous les avantages qu’il y a à vivre ici, voilà qui explique dans une large mesure le succès de la Suisse. Certes, le monde qui nous entoure a évolué, et on ne peut s’en tenir aux clichés d’autrefois. La nature de la menace a changé. Et cela demande une réponse appropriée. La probabilité d’un conflit intra-européen a fortement diminué. Une invasion de troupes motorisées en provenance du Nord-Est n’est plus d’actualité. Les armées se sont fortement sophistiquées au plan technologique. D’autre part, la menace s’est faite plus diffuse, mais elle n’en est pas moindre. Car une Europe affaiblie, mais néanmoins encore riche, est une proie tentante. Elle doit se réinventer, avec d’ailleurs des brassages de population auxquels elle doit s’habituer. Elle n’a pas cette force d’assimilation qui a fait le succès des Etats-Unis. Et, au milieu de cette Europe qui se cherche, la petite Suisse apparaît comme un îlot de réussite. Comment ne pas imaginer que cela engendre des jalousies, voire des convoitises? Que la menace vienne du Sud, de l’Est ou même de l’Ouest, elle est bien réelle. Ce n’est pas parce qu’il est difficile de la décrire avec précision que cette menace s’est estompée. Il suffit de se remémorer la situation telle qu’elle se présentait il y a cent ans exactement. C’était la Belle Epoque. Or, un an plus tard, le monde basculait dans le bourbier de la Première Guerre mondiale, à cause de déséquilibres fondamentaux et de la perte d’influence de certaines grandes puissances. Un tel scénario a certaines similitudes avec ce que nous vivons aujourd’hui. Alors restons vigilants. Dès lors, comment faire face à ces dangers? En renforçant certains de nos moyens techniques, nos services de renseignement et les forces de police. Mais cela ne suffit pas. Malgré tous ses moyens, l’armée américaine n’est parvenue à vaincre la résistance ni du Vietnam, ni de l’Afghanistan, ni de l’Irak. Pour gagner une guerre, il faut occuper le terrain. Et rien ne vaut dans ce cas-là des troupes de milice bien préparées, animées d’un véritable esprit patriotique. Nous avons d’ailleurs la chance de pouvoir compter sur des soldats dont une partie de la formation et des qualités viennent de leur ancrage dans leur profession civile. Alors ne détruisons pas ce que nous avons. Reconstruire une armée de milice, si on la démantelait, prendrait probablement plus de temps qu’il n’en faudrait à la menace pour e concrétiser. Gardons notre armée de milice en la modernisant, renforçons la volonté populaire de protéger notre pays et ses valeurs. Sachons valoriser ce que nous avons.

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La suisse est à la pointe en matière de leadership et d’innovation

Article apparu dans OPI Office de Promotion des Industries et des Technologies Lien article Claude Beglé, Président Exécutif de SymbioSwiss, a accepté de nous parler de sa vision du secteur industriel suisse d’aujourd’hui. Il nous livre son analyse de nos opportunités, risques et points forts à l’international en ce domaine. Il est à la fois curieux et réjouissant de constater que l’industrie suisse se porte bien dans l’ensemble. Beaucoup mieux, en tout cas, qu’un continent européen qui rencontre actuellement beaucoup de difficultés. Et cela malgré les effets du franc fort. On aurait en effet pu s’attendre qu’a la fois les rapports importants que nous avons avec nos voisins (2/3 des échanges commerciaux) et la cherté du franc, aient eu un impact négatif sur notre économie. Or, il n’en a rien été. Il est aussi intéressant de noter que la Suisse n’a pas suivi lors des crises de 2008 et 2009 la voie de nombreux autres pays, qui ont entamé des programmes de relance massifs et des politiques d’incitations. Elle se retrouve aujourd’hui mieux lotie que ceux qui ont investi beaucoup, pour finalement ne s’endetter qu’encore un peu plus, sans avoir dans la plupart des cas de résultat similaire à celui de notre pays. Troisièmement, il est intéressant de relever que la Suisse se situe dans la plupart des études, que ce soient celles du WEF, de l’Union Européenne ou encore de l’INSEAD, en tête de liste en matière de leadership et d’innovation. Et cela devant des nations telles que l’Allemagne, le Danemark ou encore Singapour. Il en va de même pour la compétitivité.

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Initiative Minder: ne cédons pas au populisme

24heures | Vendredi 25 janvier 2013 voir l’article complet -24heures-25.01.13 Article de Claude Béglé Le débat sur l’initiative Minder allume déjà bien des passions. Les uns partent en croisade, d’autres sont plus réservés. Il est juste que chacun défende ses opinions, à condition toutefois de se montrer respectueux des autres, que le débat reste factuel et objectif, et qu’on évite de tomber dans des dérives démagogiques ou populistes. Sur le but recherché, il me semble qu’il n’y a pas débat: presque tout le monde souhaite a priori une société basée sur l’éthique et évitant les abus. Et c’est vrai qu’il y a eu des abus, dans le secteur financier notamment. Ce qu’il convient donc de faire, c’est de mettre en place les meilleurs instruments possible pour réglementer cette question et empêcher à l’avenir de telles dérives. En d’autres termes, il faut trouver le médicament approprié pour prévenir l’infection, mais sans pour autant que ses effets secondaires n’accablent le patient.

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L’INDÉPENDANCE D’ESPRIT

La politique, c’est l’art de rendre possible ce qui est nécessaire. Cela implique de travailler au sein de formations assez puissantes pour qu’elles soient en mesure de faire entendre leurs voix, et qui soient capables de nouer des alliances pour faire avancer les dossiers. Cela étant, les grands corps constitués ont tendance à suivre une doctrine déjà bien établie et à attirer des profils de gens conformes à leur propre tradition. Les futurs leaders sont souvent co-optés par des gens recherchant des successeurs qui leur ressemblent. Cela a le mérite de la continuité et de la stabilité.  En revanche, à force de reproduire des profils un peu stéréotypés, le risque existe d’une « standardisation » de la classe politique.

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COMMUNIQUÉ DE CLAUDE BÉGLÉ

J’AI DÉCIDÉ DE NE PAS ME PRÉSENTER AU SECOND TOUR DE L’ÉLECTION AU CONSEIL D’ETAT VAUDOIS. Je tiens à remercier très chaleureusement les quinze mille Vaudoises et Vaudois qui m’ont manifesté leur confiance en m’accordant leur suffrage pour l’élection au Conseil d’État. Ce score est nettement supérieur à ce que j’en attendais. Étant donné le poids relatif de l’électorat PDC dans ce Canton. cela signifie que de très nombreuses personnes affiliées à d’autres partis m’ont ajouté sur leurs listes, ceci pour atteindre un résultat de 9.5% des suffrages totaux. Il en est allé de même pour l’élection au Grand Conseil, où j’ai réalisé un bon score personnel, quand bien même la liste elle- même n’a pas atteint le quorum. Que tous ceux qui ont voté pour moi soient ici remerciés. Le résultat du premier tour de cette élection au Conseil d’Etat m’a valu de me retrouver clairement en tête de l’équipe du Centre. Ce fut une belle aventure et je tiens à exprimer toute ma sympathie à mes co-listiers, Messieurs Patrick Vallat, Martin Chevallaz et Maximilien Bernhard. J’ai beaucoup aimé mener cette campagne avec eux. Compte tenu de ce bon résultat, plusieurs leaders politiques m’ont incité à poursuivre au second tour, voire même à le faire en représentant certaines autres formations politiques. La question est légitime. La décision ultime appartiendra certes aux assemblées générales des partis concernés, qui auront lieu ce soir. Afin de faciliter le travail d’analyse des uns et des autres, permettez-moi de manifester ici le résultat de mes propres réflexions.

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