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Servir est toujours utile et nécessaire Article apparu dans 24 Heures 9.09.2013 >> PDF de l’article 24 Heures 9.09.2013 L’invité Claude Béglé Coprésident du PDC Vaud Le sens du service est à la base de notre système démocratique. Cela fait des siècles que cette relation existe entre le citoyen et son pays. Elle fait partie de nos moeurs, de notre culture collective. On donne au pays, et on en reçoit beaucoup. Cet équilibre assez naturel entre ce que chacun de nous contribue à construire, à maintenir, à protéger et tous les avantages qu’il y a à vivre ici, voilà qui explique dans une large mesure le succès de la Suisse. Certes, le monde qui nous entoure a évolué, et on ne peut s’en tenir aux clichés d’autrefois. La nature de la menace a changé. Et cela demande une réponse appropriée. La probabilité d’un conflit intra-européen a fortement diminué. Une invasion de troupes motorisées en provenance du Nord-Est n’est plus d’actualité. Les armées se sont fortement sophistiquées au plan technologique. D’autre part, la menace s’est faite plus diffuse, mais elle n’en est pas moindre. Car une Europe affaiblie, mais néanmoins encore riche, est une proie tentante. Elle doit se réinventer, avec d’ailleurs des brassages de population auxquels elle doit s’habituer. Elle n’a pas cette force d’assimilation qui a fait le succès des Etats-Unis. Et, au milieu de cette Europe qui se cherche, la petite Suisse apparaît comme un îlot de réussite. Comment ne pas imaginer que cela engendre des jalousies, voire des convoitises? Que la menace vienne du Sud, de l’Est ou même de l’Ouest, elle est bien réelle. Ce n’est pas parce qu’il est difficile de la décrire avec précision que cette menace s’est estompée. Il suffit de se remémorer la situation telle qu’elle se présentait il y a cent ans exactement. C’était la Belle Epoque. Or, un an plus tard, le monde basculait dans le bourbier de la Première Guerre mondiale, à cause de déséquilibres fondamentaux et de la perte d’influence de certaines grandes puissances. Un tel scénario a certaines similitudes avec ce que nous vivons aujourd’hui. Alors restons vigilants. Dès lors, comment faire face à ces dangers? En renforçant certains de nos moyens techniques, nos services de renseignement et les forces de police. Mais cela ne suffit pas. Malgré tous ses moyens, l’armée américaine n’est parvenue à vaincre la résistance ni du Vietnam, ni de l’Afghanistan, ni de l’Irak. Pour gagner une guerre, il faut occuper le terrain. Et rien ne vaut dans ce cas-là des troupes de milice bien préparées, animées d’un véritable esprit patriotique. Nous avons d’ailleurs la chance de pouvoir compter sur des soldats dont une partie de la formation et des qualités viennent de leur ancrage dans leur profession civile. Alors ne détruisons pas ce que nous avons. Reconstruire une armée de milice, si on la démantelait, prendrait probablement plus de temps qu’il n’en faudrait à la menace pour e concrétiser. Gardons notre armée de milice en la modernisant, renforçons la volonté populaire de protéger notre pays et ses valeurs. Sachons valoriser ce que nous avons.

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