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1. Pour une politique familiale et un revenu net
disponible permettant de vivre dignement

a. Une et plurielle, la famille moderne doit être soutenue
b. La force du revenu net disponible, reconnaissance de l’effort
c. Une solidarité intergénérationnelle
d. Meilleure conciliation entre vie professionnelle et familiale

2. Pour une santé et une sécurité sociale assurées

e. Une maîtrise des coûts de la santé sans réduire la qualité des soins
f. Une sécurité sociale équitable
g. Un système pondéré luttant contre les abus

3. Pour une politique climatique et une économie durable

h. Des réformes écoresponsables à tous niveaux : Etat, entreprises, citoyens
i. Une économie plus « verte » qui profite aux entreprises suisses
j. Nos chercheurs et nos entreprises à l’écoute « multilatérale » de la planète
k. L’impulsion durable à travers la prise de conscience populaire

4. Pour une société innovante

l. Mise en valeur de l’audace et de l’esprit pionnier
m. Reconnaissance de l’effort de ceux qui prennent leur vie en main
n. La formation, gage de meilleurs revenus
o. Le pari de la numérisation
p. Des soutiens novateurs : à l’agriculture et aux services publics

5. Pour une Suisse ouverte, connectée avec l’Europe et le monde

q. Une Suisse tirant le meilleur parti de sa situation en Europe
r. Une Suisse sûre et accueillante
s. Une Suisse championne du multilateralisme
t. Une Suisse impartiale, conciliatrice et médiatrice.

 

Et maintenant, plus en détail :

 1. Pour une politique familiale et un revenu net disponible permettant de vivre dignement

a. Une et plurielle, la famille moderne doit être soutenue

Ce n’est pas tant la forme de la famille qui compte - autant les accepter toutes, dans une conception moderne et sans discrimination. Ce qui compte, c’est de développer une politique familiale plus ambitieuse et mieux coordonnée. Il s’agit de permettre à chaque couple d’aller jusqu’au bout de son projet familial et qu’il ne doive pas renoncer à avoir des enfants en raison de pressions financières ou professionnelles excessives. La décision de fonder une famille ne devrait pas non plus engendrer une pénalisation fiscale, comme c’est encore le cas. Il s’agira donc de :

  • Renforcer le pouvoir d’achat des jeunes familles, par des mesures ciblées : défiscalisation des allocations familiales, soutien à la santé, primes d’assurance gratuites pour les enfants, aides aux études.
  • Introduire la gratuité des primes d’assurance-maladie pour les enfants.
  • Aider les familles en difficulté, notamment monoparentales.
  • Combattre la pédocriminalité & le cyber-harcèlement des enfants (grooming).

 b. La force du revenu net disponible, reconnaissance de l’effort

Dans une société où l’activité et l’effort personnel doivent l’emporter sur l’assistanat et le mérite sur les fraudes abusives, il apparaît incohérent que le revenu médian n’en revienne pas suffisant pour une existence digne. Les classes moyennes doivent pouvoir bénéficier de politiques structurelles intelligentes. Il s’agit donc de :

  • Revoir à la baisse la fiscalité des personnes physiques pour alléger la charge de ceux qui créent de la valeur de par leurs efforts.
  • Favoriser l’accès à la propriété du logement et supprimer l’impôt sur la valeur locative.
  • Soutenir la classe moyenne active au travers de mesures récompensant l’activité plutôt que l’assistanat.
  • Favoriser en particulier les jeunes couples avec enfants, ainsi que ceux qui sont juste au-dessus du seuil de s’assumer eux-mêmes.

 c. Une solidarité intergénérationnelle

Jadis les différentes générations vivaient sous le même toit. C’est de moins en moins le cas. La liberté de nos aînés ne doit pas être bafouée ; elle doit s’exprimer par des structures adaptées à leur besoin. Leur liberté, de ce fait, passe avant tout par l’opportunité que ceux-ci puissent vivre de manière autonome et indépendante et soient, si nécessaire, directement aidés par leurs proches. Il convient donc de :

  • Consolider les liens entre générations et combattre l’isolement social.
  • Étendre les solutions urbanistiques telles que quartiers et immeubles mixtes.
  • Soutenir la possibilité pour les seniors de rester actifs.
  • Valoriser le travail des proches aidants et tiers aidants.

 d. Meilleure conciliation entre vie professionnelle et familiale

Le récent rassemblement des femmes l’a bien démontré: si l’on veut parvenir à une meilleure égalité entre hommes et femmes face à l’emploi, il va falloir introduire plus de souplesse dans le système :

  • Flexibiliser les conditions de travail à tout niveau hiérarchique, pour pères et mères (temps partiel à 80%, télétravail, horaires flexibles).
  • Faciliter la réinsertion de parents au foyer dans la vie professionnelle (validation des acquis de l’expérience (VAE), formation en économie familiale et maternité, etc.).
  • Favoriser un congé parental plus long, étendu aux pères car cela renforce l’activité professionnelle des mères.
  • Assurer la mise à disposition de crèches et gardes de jour de qualité, en nombre suffisant et à un coût abordable.

2. Pour une santé et une sécurité sociale assurées

e. Une maîtrise des coûts de la santé sans réduire la qualité des soins

Ce sujet est brûlant, car la hausse des primes d’assurance-maladie croît en moyenne quatre fois plus vite que le coût de la vie. Ceci est la résultante d’un système complexe et interactif entre amélioration constante de la qualité des soins et de l’espérance de vie, coût des médicaments, du fonctionnement des hôpitaux et cliniques, des médecins et du personnel médical, ainsi que de notre système d’assurances maladie de base et complémentaire. Notre système de santé est un des meilleurs du monde, mais il est trop cher. Le PDC a préparé une initiative à ce sujet. Que faire ?

  • Comprendre comment optimiser le fonctionnement du système de santé (25% plus cher qu’en Suède ou Autriche), pour mieux maîtriser les coûts de la santé sans toucher à la qualité des soins (initiative PDC).
  • Créer un organisme fédéral qui enregistrerait toutes les factures médicales pour établir une base de données permettant une analyse exhaustive des coûts.
  • Combattre la surconsommation médicale (examens redondants ou superflus, détection des incompatibilités médicamenteuses, « smart medicine »).
  • Revaloriser le rôle du médecin de famille pour un pilotage centralisé du parcours médical du patient.2
  • Renforcer l’ambulatoire et autres solutions (hôtel des patients) par rapport à l’hospitalier.2
  • Mieux planifier les besoins en matière hospitalière et inciter les hôpitaux à se répartir la tâche en se spécialisant.
  • Abaisser le prix des médicaments et encourager les médicaments génériques.
  • Faire baisser les primes d’assurance, en faisant pression sur les frais d’administration et les réserves des caisses d’assurance maladie.
  • Renforcer une bonne hygiène de vie dès l’école : prévention, activité physique, vigilance alimentaire.
  • Promouvoir la prévention.

 f. Une sécurité sociale équitable

Notre système de prévoyance à trois piliers est bien pensé, mais complexe. Il nécessite d’être mis à jour et surtout son financement assuré. Or, divers blocages politiques ont entravé cette évolution jusqu’il y a peu. Par ailleurs, l’âge de la retraite, bien qu’inadapté à l’allongement de l’espérance de vie moyenne, ne tient pas assez compte des conditions de travail variables entre ouvriers, employés, entrepreneurs et dirigeants d’entreprise. Ces conditions ont probablement aussi un lien avec le taux d’absentéisme et le coût de la santé. Ainsi une flexibilisation de l’âge de la retraite, ainsi que l’ajustement gradué du taux d’activité, notamment pour les personnes plus fragiles, permettrait de mieux répondre aux besoins de la population. Ci-dessous quelques points de ce dossier compliqué :
• Assurer le financement pérenne de l’AVS (priorité élevée)
• Puis lancer des réformes structurelles compte tenu d’une meilleure espérance de vie.
• Revaloriser les rentes AVS.
• Flexibiliser l’âge de la retraite, permettre une baisse progressive du taux d’activité.
• Garantir le niveau des retraites du 1er et du 2ème pilier même en cas de mauvaise performance boursière.
• Permettre aux personnes travaillant à temps partiel de se constituer plus facilement un 2ème pilier (en abaissant le montant de coordination).
• Annuler les disparités entre classes d’âges pour les cotisations au 2ème pilier.

 g. Un système pondéré luttant contre les abus

Le système des assurances sociales est un des meilleurs moyens pour éviter une trop lourde fracture sociale et assurer la cohésion du pays. Mais il risque de se transformer en usine à gaz et surtout de faire l’objet d’abus. D’où la nécessité d’une grande vigilance. D’où le besoin de :

  • Revisiter l’AI et les prestations complémentaires en fonction des besoins.
  • Réprimer sévèrement les fraudes et lutter contre les abus.

3. Pour une politique climatique et une économie durable

h. Des réformes écoresponsables à tous niveaux : Etat, entreprises, citoyens

Combler l’abandon des énergies fossiles par le renouvelable fait partie des plus grands défis de notre génération ; il est nécessaire d’accompagner le geste citoyen et celui des entreprises vers un changement complet de paradigme. Je me suis beaucoup engagé dans ce domaine (rédaction de la stratégie Cleantech du Canton de Genève, projet Swiss NeWater, membre du Beirat Cleantech de la Confédération, coopération avec la Clinton Global Initiative et avec la fondation d’Arnold Schwarzenegger,etc).
Quoique certains en doutent encore, je suis convaincu qu’il y a urgence de s’engager pour le climat et de respecter les Accords de Paris. Ce n’est pas un phénomène de mode, mais une vraie priorité. Il faut entre autres :

  • Œuvrer pour accélérer la mise en application du programme de la Stratégie Energétique 2050 de manière cohérente à travers toute la Suisse: combler l’abandon de l’énergie nucléaire par des incitations efficaces à investir dans les énergies renouvelables indigènes, garantir l’approvisionnement en électricité, rentabiliser l’investissement dans l’énergie hydroélectrique, solaire ou éolienne.
  • Développer des infrastructures adéquates : transports publics performants, distribution d’électricité, transformation des déchets, traitement de l’eau...
  • Viser des économies d’énergie: isolement des bâtiments, formes non-polluantes de mobilité.
  • Combiner de façon harmonieuse le développement des réseaux ferroviaires et routiers.
  • Récompenser le comportement écoresponsable: accompagner le geste citoyen et celui des entreprises : smart grid, tri des déchets (« Grüne Punkt »), chasse au gaspillage, etc.
  • Poursuivre l’effort de la LAT, en songeant à ses effets à long terme. Trouver de meilleures compensations pour les communes et les particuliers impactés.
  • Rationaliser les zones industrielles et commerciales pour une moindre utilisation des surfaces agricoles (densification), une meilleure insertion dans l’organisation régionale (rationalisation des transports), une autonomie énergétique.

 i. Une économie plus « verte » qui profite aux entreprises suisses

Tant qu’à faire, puisqu’il s’agit d’un changement majeur de paradigme, autant introduire des politiques transversales favorables à l’environnement par le développement de technologies propres qui utilisent nos propres ressources et garantissent un niveau d’emploi élevé en Suisse et par conséquent renforçant notre place économique. Comment y parvenir ?

  • Etendre les incitations à faire des économies de CO2 à toutes les entreprises, sur base volontaire : système des « conventions d’objectifs ».
  • Poursuivre vers une extension de l’économie circulaire (retravailler les déchets pour les transformer en matières premières).
  • Soutenir le transfert de technologies innovantes traitant d’environnement et faire de la Suisse un pôle d’excellence en la matière (Cleantech Valley).
  • Diminuer progressivement l’ensemble de la consommation des matières premières non-renouvelables et limiter la fabrication de produits dont la durée de vie est volontairement courte.

 j. Nos chercheurs et nos entreprises à l’écoute de la planète

La Suisse a beaucoup à faire à domicile; mais le climat est un enjeu global. Et il est tout aussi important de s’engager au niveau international que local. C’est pourquoi la Suisse se doit de :

  • Mettre en œuvre et respecter les engagements pris lors de la signature de l’Accord de Paris, notamment en matière de réduction de gaz à effets de serre, ceci par des mesures concrètes telle que l’instauration d’une taxe sur les billets d’avion
  • Appuyer encore davantage le monde académique (EPF, Universités et HES) à s’engager dans la recherche de solutions durables permettant d’offrir une réponse scientifique aux défis environnementaux d’aujourd’hui (Cleantech).
  • S’appuyer sur les avancées de la technologie pour développer une vraie diplomatie scientifique, recherche de solution globale par la technologie.
  • Agir de concert avec la communauté internationale (crédits-carbone par exemple).

 k. L’impulsion durable à travers la prise de conscience populaire

On l’a vu ces derniers mois, l’opinion publique peut s’avérer un facteur important pour faire bouger le politique. D’où l’utilité de :

  • Promouvoir une journée du climat pour une prise de conscience populaire de l’impact de nos gestes quotidiens.
  • Changer les évidences pour protéger l’environnement efficacement ; mettre en place des campagnes de communication ciblées.

 4. Pour une société innovante

l. Mise en valeur de l’audace et de l’esprit pionnier

Dans un monde où tout va de plus en plus vite, il faut savoir faire confiance aux audacieux, ceux qui innovent, à ces esprits pionniers qui consacrent une grande partie de leur existence à la recherche de meilleures technologies. Il serait judicieux de favoriser un système 4.0 où les start-ups et les entreprises en croissance ne sont pas étouffées par de trop fétides contraintes.

  • Développer un esprit pionnier qui encourage les idées audacieuses, l’acceptation de l’échec comme source d’apprentissage, ceci avec avec un financement moins frileux.
  • Favoriser l’axe : recherche fondamentale et appliquée, transfert de technologie, lancement de nouveaux produits. En faire des porte-drapeaux.
  • Créer des conditions favorables au développement des start-ups : défiscalisation des années de recherche, allégement administratif, accès facilité à des sources de financement adéquates.
  • Favoriser la croissance des start-ups et leur accès aux marchés internationaux.

 m. Reconnaissance de l’effort de ceux qui prennent leur vie en main

Valoriser la responsabilité individuelle, la prise de risque, le sens de l’effort et la persévérance sont quelques-unes des qualités qui ont fait le succès de la Suisse moderne. Ce ne sont pas des valeurs ringardes. Il nous faut par ailleurs, pour assurer une économie forte, réfléchir à une société qui soit à la pointe de l’innovation sociale. Quelques pistes :

Mettre à disposition des Petites et Moyennes Entreprises (PME) les outils et le financement nécessaires pour s’adapter à un monde qui change. Les soutenir de façon ciblée.

  • Appuyer davantage les jeunes qui se lancent par des bourses et du coaching.
  • Inciter les entreprises à valoriser leurs travailleurs seniors et à transmettre leur savoir.
  • Considérer les programmes de réinsertion et de réintégration comme des investissements.

 n. La formation, gage de meilleurs revenus

Étant donné le niveau très élevé des salaires en Suisse, nos industries exportatrices se doivent de fournir des biens et services à forte valeur ajoutée. D’où la nécessité de pouvoir compter sur un personnel hautement qualifié. La formation joue donc un rôle primordial pour le maintien de notre prospérité. Il s’agit en parallèle d’appuyer les étudiants et jeunes entrepreneurs qui se lancent dans la vie active. Assurer leur insertion dans le monde du travail est une nécessité. D’autant plus qu’à l’autre bout de la carrière, il faut s’assurer que leurs parents ne se retrouvent pas piégés par un système tendant à rajeunir sans cesse la pyramide d’âge du personnel. La formation de cet ensemble d’individus, de tous âges, doit être continue et permettre leur reconversion.

  • Investir dans la formation et garantir à nos enfants des fondements solides pour leur avenir et celui du pays. Leur permettre ainsi d’être compétitifs sur un marché globalisé.
  • Maintenir un système d’éducation de qualité permettant à chacun de saisir sa chance.
  • Préserver le rôle fondamental de socialisation de l’école, dont la pratique des langues, la sensibilisation culturelle, l’intégration citoyenne.
  • Faire en sorte que chaque jeune soit orienté au mieux selon ses capacités, ses aspirations et les besoins de l’économie.
  • Renforcer le soutien aux Hautes Ecoles pour qu’elles restent compétitives sur le plan international.
  • Accompagner la capacité d’adaptation des travailleurs tout au long de leur vie en renforçant la formation continue et la validation des acquis.
  • Créer un 4ème pilier, c’est-à-dire un compte formation individuel, alimenté par les dépenses actuelles en formation continue, avec lequel chacun pourrait se recycler tout au long de sa vie, y compris ceux dépourvus de capacité d’épargne.

o. Le pari de la numérisation

La révolution digitale est en plein essor. Selon le Président de la Banque Mondiale, 60% des emplois actuels risquent de s’en trouver affectés. Mais cela constitue aussi une formidable opportunité. Encore faut-il bien en comprendre les enjeux pour pouvoir en saisir les opportunités. J’ai déposé beaucoup d’interventions parlementaires dans ce domaine, crucial pour notre avenir. Parmi les priorités, il faudrait :

  • Intégrer l’éducation digitale dans les cursus scolaires obligatoires (dès le cycle primaire) et des cours de mise à niveau pour les moins jeunes.
  • Développer des pôles de compétences en matière numérique : blockchain, intelligence artificielle, drones et cybersécurité notamment.
  • Soutenir la robotisation, l’internet des objets, l’industrie 4.0, afin de maintenir un haut niveau de performance économique tout en renforçant la formation continue.
  • Mettre en place une réflexion nationale sur les évolutions entre humains et numérique, anticiper les effets négatifs de la digitalisation et concevoir par anticipation des lois protégeant les travailleurs et la sphère privée (éviter un système intrusif).
  • Créer des centres de données garantissant le secret numérique : la Suisse banque numérique.
  • Créer en Suisse un centre mondial de régulation d’internet et d’éthique numérique à Genève ; permettre que la Suisse contribue à façonner les standards internationaux.

p. Des soutiens novateurs : à l’agriculture et aux services publics

Il n’y a pas que les entreprises de technologies de pointe qui comptent. L’innovation peut s’inviter dans tous les secteurs, même traditionnels :

  • Appuyer une agriculture bio de haute qualité qui minimise les apports chimiques.
  • Valoriser la production agricole suisse par un marketing professionnel.
  • Soutenir les administrations publiques et privées dans leur transition vers le numérique.
  • Exploiter les nouvelles technologies propices à l’allègement administratif.
  • Accorder des moyens financiers participatifs pour élargir les moyens de transport publics innovants et non polluants.
  • Poursuivre l’installation d’un réseau de télécom en fibres optiques, tout en veillant à la protection des populations sensibles aux ondes (5G).
  • Imaginer une société où l’agriculture côtoierait les start-ups dans un équilibre harmonieux et où des formes innovantes de redistribution permettraient de réduire certaines inégalités.

5. Pour une Suisse ouverte, connectée avec l’Europe et le monde

q. Une Suisse tirant le meilleur parti de sa situation en Europe

Il est nécessaire de maintenir des relations de bons voisinage avec les pays qui nous entourent, aussi bien dans le domaine des échanges commerciaux que celui de la formation, de la recherche, de l’innovation et presque tous les autres, tant le monde actuel est interconnecté. Il en va de notre avenir et de notre prospérité. Le maintien de la voie bilatérale avec l’Union Européenne nous est essentielle, les acquis des accords de Dublin et Schengen sont précieux. Ce serait jouer avec le feu que de risquer la pérennité de ces accords. Certains mettent en avant la question de notre souveraineté, ce qui est une vraie question. Comment préserver le bon équilibre entre ouverture et souveraineté? Le danger est qu’en termes de rapport de force, l’Union européenne pèse plus lourd que la Suisse. Ce n’est bien sûr pas une raison pour capituler, mais notre pays devrait quand même :

  • Soutenir in fine l’Accord Institutionnel (et la voie bilatérale), à condition de s’entendre sur : a) mesures d’accompagnement/protection des salaires ; b) aides d’Etat/fédéralisme ; c) directive sur la citoyenneté (assurances sociales).
  • Assurer les acquis de l’accord Schengen/Dublin (échange d’informations policières, gestion des demandes d’asile).
  • Envisager malgré tout de payer le milliard de cohésion (pays d’Europe moins développés), mais dans l’esprit d’un accord global, incluant l’acquis des bilatérales, la re-obtention de l’équivalence boursière et le maintien du programme de recherche 2021-2027 (Horizon Europe).

r. Une Suisse multilatérale, sûre et accueillante

Dans un monde de plus en plus interconnecté, il n’est pas possible de nous isoler des grandes puissances de notre continent et du monde. La meilleure manière de défendre ses intérêts pour un pays de la taille de la Suisse, mais déjà très internationalisé, est de s’engager en faveur du droit international et d’une approche multilatérale de l’Etat de droit. Et là où ce n’est pas possible, y pallier par des accords bilatéraux, notamment de libre échange et de protection des investissements. Mais en parallèle, il s’agit aussi de se donner les moyens d’assurer notre souveraineté, notamment en matière de défense nationale et de contrôle de l’immigration. Il nous faut donc :

  • Poursuivre sur la voie d’une Suisse ouverte au monde : pluralisme, libre échange, respect de l’Etat de droit.
  • Jouer la carte du soutien aux institutions multilatérales.
  • Participer à la réforme du système des Nations-Unies, pour le rendre plus efficace.
  • Compléter ce dispositif par toute une série d’accords bilatéraux équilibrés: libre-échange, protection des investissements, double imposition notamment.
  • Assurer notre capacité de défense et notre crédibilité militaire en investissant dans un nouvel avion de combat et les équipements qui vont avec.
  • Renforcer notre cybersécurité, ainsi que la fiabilité et la sécurité des réseaux de télécommunication, afin que nos infrastructures critiques soient protégées.
  • Se doter des moyens nécessaires pour mieux se prémunir contre le terrorisme, la radicalisation, l’espionnage, les trafiquants de drogue et les réseaux du crime organisé. Renforcer la coopération internationale, les effectifs des services de renseignement et, selon les besoins, ceux des corps de police.
  • Poursuivre une politique migratoire qui tienne compte des intérêts économiques de notre pays et de ses valeurs ; renforcer la coopération internationale en matière de migration.
  • Introduire un système des permis de travail pour des chercheurs et experts technologiques.

 s. Une Suisse impartiale et conciliatrice

Malgré sa petite taille, la Suisse peut jouer un rôle très important d’intermédiaire pour aider à résoudre certaines situations internationales délicates (Syrie / Iran vs Arabie saoudite / États-Unis vs Venezuela). Elle peut ainsi agir, dans le droit fil de sa tradition humanitaire, pour éviter ou résorber des conflits régionaux (Boko Haram, guérilla colombienne). Elle pourrait notamment :

  • Maintenir sa réputation de neutralité, d’honnêteté et d’impartialité. Et sur cette base, déployer son rôle de bons offices à travers le monde : notamment de médiateur entre belligérants.
  • Développer encore sa politique d’Etat-hôte.
  • Renforcer l’engagement humanitaire de la Suisse et du CICR, en recourant davantage à la participation du secteur privé afin d’accélérer la relance des infrastructures vitales (eau, électricité) et la reconstruction des pays ravagés par la guerre
  • Maintenir un taux minimal de 0.5% de l’aide publique au développement, ceci en lien avec le développement économique, la politique climatique et migratoire.
  • Soutenir l’approche intégrée des ODD (objectifs de développement durable).
  • Continuer d’appuyer la Banque mondiale et les banques régionales pour la mise en place de solutions globales.